L’épidémie mondiale de COVID-19 affecte considérablement les entreprises et leurs employés, ainsi que les économies nationales et mondiales au sens large. Pour aider les professionnels de la fiscalité à comprendre l’impact fiscal, il faut comprendre le déficit public. Ce terme nous faisons face correspond au solde négatif annuel du budget des administrations publiques. Le négatif fait référence aux dépenses qui dépassent largement les ressources. Si c’est le cas contraire, on l’identifiera comme excédent public.
Le déficit public causé par le Covid-19
Le covid-19 a fait des ravages en France, non seulement en termes de mort, mais également dans l’économie nationale. Avec le confinement actuel, le déficit public est déclenché. Le projet de loi des finances rectificatives a sorti des chiffres allant de 3,9 % du PIB en 2020, contre 2,2 % avant le passage du corona virus. De ce fait, la dette publique dépasse largement le 100 % du PIB. Pour faire face au déficit public, l’État a mis en place une stratégie de soutien pour soutenir l’économie nationale. Pour cela, il a débloqué 45 milliards d’euros pour soutenir les reports de charges ou encore le chômage partiel. Une somme de 300 milliards d’euros fut débloquée pour servir de garanties de prêts aux entreprises françaises.
La crise économique guette la France
Tout d’abord, ne confondez pas les termes déficit et dette. Un déficit public concerne un décryptage de crise financière en une seule année. La dette indique l’accumulation de déficits sur quelques années. En d’autres termes, la dette est un stock et le déficit est un flux. Les indicateurs économiques affichent que la crise guette la France. Le déficit public ne touche pas uniquement la France, mais plusieurs autres pays. Le gouvernement est conscient que les entreprises de toutes tailles auront besoin de plus de soutien pendant l’incertitude présentée par le coronavirus et elles risquent la faillite ou la fermeture définitive pendant ce genre de crise. Les USA eux, consacrent 2 000 milliards de dollars comme plan de soutien face à cette crise covid-19. L’indice PMI fut de 30,2 en mars, contre 51,9 en février. En dessous de 50, cet indice prouve la contraction de l’activité économique. En France, le confinement cause une perte d’activité totale de 35 % répartie comme suit :
- 89 % de perte d’activité pour la construction ;
- 52 % de perte d’activité pour l’industrie ;
- 36 % de perte d’activité pour les services marchands ;
- 14 % de perte d’activité pour les services marchands.